HISTOIRE DES CAISSONS HYPERBARES

Samedi 20 février 2016, par // HISTOIRE

Les origines de la thérapie en caisson hyperbare ,d’hier et d’aujourd’hui.

Le tableau qui suit présente le développement des chambres hyperbares à partir de la toute première qui fut construite en 1832 par Émile Tabarié, de Montpellier en France.

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La première version des chambres hyperbares modernes n’utilisait que l’air ambiant à l’époque, on les appelait ’’chambres pneumatiques’’ ou encore ’’bains d’air comprimé’’. Cet appareil reproduit une plongée sous-marine et permet de ’’plonger’’ pendant une heure ou plus tout en demeurant habillé.

1855 : le livre ’’Bain d’air comprimé’’ du Dr Eugène Bertin. La thérapie hyperbare sans apport d’oxygène pur n’a donc rien de nouveau.

Voici une chambre de 1868

1874 : Et celle développée par Paul Bert

1917 : Voici d’autres types de chambres hyperbares et d’appareillages conçus au début du XXe siècle pour traiter le mal des caissons par air sous pression dont le modèle de chambre pneumatique en toile de Dräger.

1928 : Un hôpital métallique en forme de sphère géante fut construit par Orville J. Cunningham. Il guérit 173 des 175 cas de syphilis qu’il traita, et ceci avant même que ne soit développée la pénicilline ! Il obtint également de prodigieux résultats sur de nombreuses maladies dégénératives graves. Les patients prenaient un congé d’une semaine et habitaient durant ce temps à l’intérieur. Il fut la cible des plus virulentes attaques de la FDA (Food and Drug Administration) et de l’AMA (American Medical Association). Son hôpital fut détruit en 1943 afin de récupérer le métal pour la guerre.

1940 : La marine et la médecine commencent à se pencher sur des applications plus pointues. La Médecine Organisée Nord-Américaine et Britannique s’est alors appropriée le contrôle sur la thérapie hyperbare dès la fin de la guerre 1939-45. Ils reléguèrent ainsi dans l’oubli l’utilisation sans oxygène de la thérapie hyperbare (bain d’air comprimé), seule façon d’en prendre le contrôle.

1963 : La ’’Undersea and Hyperbaric Medical Society’’ (UHMS) est formée aux États-Unis. Ses membres déterminèrent que la définition de la thérapie hyperbare était ’’inhalation d’oxygène pur à 100 % à une pression supérieure à 1,4 ATA’’, ce qui représente la plus grande imposture de l’histoire de l’hyperbarie thérapeutique ! D’autre part, seules 13 indications médicales sont acceptées par cette organisation dont la liste n’a pas changé en 40 ans.

1967 : le Dr Jacques-Henri Baixe, un des pionniers français de la thérapie hyperbare, écrit ’’Principe et Pratique de Médecine Hyperbare’’ qui fut publié à la Librairie des Facultés de médecine et de pharmacie de Paris.

1984 : le Dr Jacques-Henri Baixe publie ’’La Médecine Bleue’’, un excellent livre qui expose l’efficacité de la thérapie hyperbare pour la sclérose en plaques ! Un des seuls bons ouvrages de référence qui soient disponibles en français à ce jour.

’’Ce livre apporte les témoignages de patients et explique les possibilités étonnantes de l’hyperbarie thérapeutique, médecine naturelle, simple et efficace, porteuse d’énergie, qui se justifie par ses résultats et par les travaux scientifiques de l’auteur ainsi que ceux des confrères du monde entier. La médecine hyperbare permet de traiter des malades par l’oxygène en pression, diffusé dans l’organisme.’’

’’L’oxygène hyperbare soigne les maladies appelées ’’ischémies’’ comme les ostéonécroses, les artérites, les asphyxies générales et localisées, les intoxications.’’

’’L’action antibiotique de l’OHB permet de combattre les infections dont les agents se développent sans oxygène (tétanos, gangrènes, ostéites, maladies virales et certains cancers).’’

’’L’OHB a fait preuve d’efficacité contre des maladies immunologiques comme la sclérose en plaques, dont la similitude avec la maladie des corailleurs - ou maladie de décompression - ouvre des perspectives positives à la médecine bleue, née de la mer et des recherches sur la plongée.’’

’’Le docteur Jacques-Henri Baixe, ancien médecin de la marine, est une pionnier de la plongée et de la médecine hyperbare dont il a développé les indications par une pratique quotidienne, traitant plus de 18 000 malades dans le centre qu’il a crée à Toulon, le premier au monde.’’


1987 : Acceptation du brevet déposé par Igor Gamow pour sa chambre portative servant au traitement de la maladie des hauteurs (AMS - Altitude Mountain Sickness).

Cette chambre a sauvé de nombreuses vies, sans oxygène supplémentaire, uniquement avec la pression d’une pompe à pieds.

Pour lire l’histoire d’Igor Gamow : http://web.mit.edu/invent/iow/gamow.html

D’autres modèles similaires ont été développés par la suite :

Puis, en 1990 arriva le premier modèle professionnel pour les cliniques et spas de santé holistiques. Celui-ci est fabriqué par la compagnie Oxyhealth www.oxyhealth.com de Californie.

1999-2000 : La plus importante étude scientifique au monde dans le domaine de l’hyperbare fut réalisée au Québec au coût de 1,3 million de dollars CAN. Celle-ci portait sur l’utilisation de la thérapie hyperbare pour les enfants atteints de paralysie cérébrale. Quelles en furent les conclusions  ?

Le groupe de 55 enfants qui fut soumis à une pression de 1,75 Atmosphère (11 PSI) avec 100 % d’oxygène s’est amélioré autant que le groupe à 1,3 Atmosphère (4 PSI) avec air ambiant (21 % d’oxygène). Les améliorations constatées au GMFM furent toutefois 10 fois plus importantes qu’avec les traitements actuellement couverts par l’Assurance-Maladie (Botox et physiothérapie).

Une conclusion extrêmement dérangeante, puisqu’elle ouvre toute grande la porte aux bains d’air comprimé - ou chambres hyperbares à 4 PSI avec air ambiant (sans oxygène pur) qui sont extrêmement moins coûteuses à l’achat et à l’opération d’une part, mais surtout beaucoup plus sécuritaires, ne nécessitant pas les compétences d’un médecin.

Quelle fut la réaction des autorités médicales et du gouvernement québécois dès que ces résultats extraordinaires furent constatés ? Fraude, mensonge, camouflage et désinformation qui se poursuivent toujours en 2007.

2001:Ce livre est le résumé du ’’Colloque International d’Oxygénation Hyperbare pour les enfants atteints de Paralysie Cérébrale’’ qui s’est tenu en Floride en 2001, et qui confirme qu’une pression de 4 PSI est suffisante pour obtenir des résultats sur la paralysie cérébrale et de nombreuses autres indications thérapeutiques !

Août 2002 : Des chambres hyperbares Gamow sont envoyées aux militaires en Afghanistan pour traiter le ’’Mal aigu des montagnes’’ www.ihausa.org/newsletters/n... Malgré son efficacité pour les Oedèmes Cérébraux de Haute Altitude (HACE) et les Oedèmes Pulmonaires de Haute Altitude (HAPE), la FDA interdit toujours au fabricant d’y faire allusion dans ses brochures corporatives.

En 2010:un grand nombre de fabricants ont développé les caissons hyperbares,qu’ils soient américains,français,canadiens ou asiatiques. De nouveaux matériaux ont vu le jour pour les chambres hyperbares,de plus,toujours une sécurité optimale.

http://www.medicalexpo.fr/fabricant...

https://oxynova.wordpress.com/

http://atlantahyperbariccenter.com/...

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